Le site web d’un
étudiant de la langue française (et maintenant l’espagnole aussi)
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Le gastronome. Version
courte
Le gastronome. Version
longue
Rêves dans les fers
Tragi-comédie en 3 actes
Correspondance
avec le Président de la République
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Le gastronome. Version courte.
Devoir :
écrivez une histoire inattendue
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J’entre
dans mon restaurant habituel. C’est midi.
Normalement,
le resto est très animé à cette heure ; il y a des étudiants et même des
fonctionnaires.
Mais
pas aujourd’hui. L’endroit est vide, pas un bruit dans la cuisine, seulement un
client dans un coin
obscure. Très étrange.
L’homme
est gros et obèse. Il mange un énorme morceau de viande qui semble être une
jambe de porc.
Il mange bruyamment, la sauce coule sur son menton.
Pas
de finesse, il doit être belge.
Je
m’assieds, j’attends.
L’homme
me dit : « Hier, j’étais à Moscou. Je préfère là-bas car les gens sont plus
gras. »
Je
ne le comprends pas. Il continue : « Il y a eu un chef, des serveurs, une
vingtaine de clients depuis que
je suis arrivé. Ils sont tous assez maigres. Ben, c’est les français pour vous.
Je pense que je vais me rendre
à Port Louis demain. Mes amis m’ont dit qu’on y mange bien. »
Il
est probablement un homme d’affaires, voyageant beaucoup.
Il
dit : « J’ai assez mangé. »
Mais,
j’ai faim. Je lui demande où sont les serveurs.
Il
semble ne pas entendre. Il rote. Il me regarde et il dit : « Peut-être que je
vais prendre un dessert. »
Et
il s’approche de moi.
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Le gastronome. Version longue.
Devoir : écrivez une histoire inattendue
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J’entre
dans mon restaurant habituel. C’est midi. J’ai une faim de loup.
Normalement,
le resto est très animé à cet heur ; il y a des étudiants, des professeurs, des
fonctionnaires
et des touristes. Il se situe à côté de la Sorbonne et on y voit aussi des
intellos, des écrivains, des gens
qui sont passionné de parler, 2 ou 3 à la fois.
Un
romancier assez bien connu, Patrick Modiano, dans ce même resto a écrit un
roman, dont l'histoire se
passe dans cet établissement. Le roman s’agit d’une personne mystérieuse, une
fille intrigante, réservée ;
les clients tentent de découvrir son identité. Si je me rappelle bien je pense
qu'elle se révèle être une
espionne hongroise et qu'elle a été étranglé à la table numéro 15 par un
assassin argentin.
40
ans de cela l’écrivain Sartre était un client fréquent, trônant à la table
numéro 6, à côté de son propre
distributeur de cigarettes.
Brassens
avait le numéro 8 comme sa table habituelle. C’est là où il a composé sa
fameuse chanson
intitulée « Ma folle, folle vie». Il va comme cela (imaginez les « e »s à la
fin des mots accentués et les
« r »s roulés) :
Entre
deux bouffées de pipe
J’ai un bol de tripes
Puis trois verres de vin
Pour rincer les reins
Un pipi dans la Seine
Je prends ma guitare
Je fume un cigare
A nouveaux je mange
Je suis aux anges
Je fume, je bois
Deux cognacs ou trois
C’est la vie pour moi
Je vis comme un roi
Ma félicité est irrémédiable
Toute peine peut aller au diable.
Et
qui peut oublier le film « Le café d’amour » ? Un succès fou des années 30s,
dont la plupart a été tourné
ici. Simone Signoret joue une serveuse qui est en réalité une duchesse déguisée
afin de trouver son vrai
amour. Jean Gabin est matelot, récemment rentré de l’Orient avec le cœur brisé.
Fernandel est son meilleur ami, un pauvre vendeur de crêpes, bonhomme, bon
vivant, toujours heureux
qui adore les filles et la vie de bohème.
Il
chante :
Je
siffle et je danse
J’ai toujours de la chance
Les serveuses sont belles
Je flirte avec elles
Il faut que je confesse
J’adore leurs fesses
Elles me donnent des gifles
Mais je danse et siffle.
Signoret
et Gabin tombent amoureux. Signoret fait convertir ses châteaux aux orphelinats
pour chiens
abandonnés. Ils deviennent bouquinistes sur la Rive Gauche.
Fernandel
se rend en Amérique et devient propriétaire d’une chaîne des crêperies. Il est
riche mais pas
plus heureux.
La nourriture est très délicieuse est n’est pas coûteuse. On dit que le chef a
déjà eu deux restaurants trois
étoiles à Michelin, pourtant il a passé du temps en prison pour avoir frappé un
client qui a ajouté de sel à
un plat.
Ces
temps-ci, il est généralement calme. Il crie et jure beaucoup, mais il ne bat
que le sous-chef et pas
plus que 2 fois par jour.
Les
serveurs sont efficaces, rapides, amicales. Ils chantent et sifflent les vieilles
chansons françaises,
de Brassens, de Renaud, de Bourvil.
En
général, l’endroit est en effervescence.
Mais
pas aujourd’hui. Il est vide, le silence règne, pas un bruit dans la cuisine, personne
autour des tables,
seulement un client dans un coin obscure. Bizarre, bizarre.
L’homme
est vêtu en noir. Il est gros et gras. D’abord il semble être Depardieu, mais
c’est impossible. Il est
midi et l’homme n’a pas encore l’air d’être ivre.
Il
mange un énorme morceau de viande qui semble être une jambe de porc. Il mange
vite et bruyamment,
la sauce coule sur son menton. Pas de finesse, il doit être belge.
Je
m’assieds, j’attends.
L’homme
me dit : « Hier, j’étais à Moscou. Je préfère là-bas, les gens sont plus gras.
»
Je
ne le comprends pas. Il continue : « il y’avait un chef, des serveurs, une
vingtaine de clients pendant
que je suis ici. Ils sont tous assez minces. Ben, c’est les français pour vous.
Je pense que je vais me
rendre à Port Louis demain. Mes amis m’ont dit qu’on y mange bien. »
Je
pause. Port Louis, c’est la capitale de l’ile Maurice, il a été mentionné dans
les journaux récemment.
Il y avait des disparitions mystérieuses, en plein jour, les gens complètement
disparus, sans aucune trace.
Attention,
je le dis, il y a quelque chose étrange là-bas ces jours-ci. Avez-vous lu les
journaux ?
Il
répond : « Non, mais mes amis me tiennent au courant ».
Il finit son repas et il se mit à ronger et à avaler les os. Mon dieu, il est
grand mangeur !
Il
est probablement un homme d’affaires, voyageant beaucoup. Je lui demande ce
qu’il fait comme travail.
Il dit : « On peut dire que je suis voyageur gastronomique professionnel ». Il
ajoute : « On arrive, on visite
quelques restaurants, on part avec de bons souvenirs et un estomac rempli ».
Je
trouve que c'est un bon boulot, ça va de soi.
Il
dit : « J’ai assez mangé. »
Mais,
j’ai faim. Je lui demande où sont les serveurs.
Il
semble ne pas entendre. Il rote, il se lèche les lèvres. Belge, sans doute. Il
me regarde et il dit : « Peut-être
je vais prendre un dessert. »
Il
se lève et il s’approche de moi.
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Devoir
: choisissez un élément du patrimoine en péril. Prenez sa défense dans un blog.
Exposez-y l’état
des lieux ; la valeur culturelle, historique, esthétique, environnementale du
lieu ; et la nécessité de la
sauver.
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Les
abribus en béton iconiques de Canberra sont en danger de disparaitre. Les arrêts
de bus à Canberra
ont été soumis à un remodelage draconien et les vieux abris sont en train
d’être enlevés et remplacés par
de nouveaux, qui sont construits d’aluminium et de verre.
Les
vieux abribus en béton ronds, couleur crème ou orange, avec leurs deux petits
hublots à côté de
l’entrée, sont des icônes significatives de Canberra.
Conçu par l’architecte local Clem Cummings, les abribus
sont apparus aux arrêts d'autobus de Canberra
en 1975.
Ils ont été construits pendant la période de «
Brutalisme » de l'architecture international. Brutalisme est le
nom donné à un style d'architecture qui est né du Modernisme dans les années
d’après-guerre et s'est
épanoui dans les années 1960 et 1970 et qui est caractérisé par l’utilisation
intensive de béton dépouillé.
Canberra a beaucoup de beaux exemples de ce genre
d’architecture, notamment les bâtiments du Cour
suprême et de la Galerie national d’arts. Les abribus sont des charmants
exemplaires modestes de ce
mouvement architecturel.
Après presque de 40 ans d’utilisation, la plupart
des abris manquent leurs hublots. Les structures
eux-mêmes restent fortes, ils n’ont pas détériorées. Mais il y avait de
plaintes croissantes : les abris sont
insuffisants, ils ne protègent pas de la pluie et du vent, ils sont humides et
obscures. Certains se plaignent
même de l’aspect dépassé et de la laideur supposée de ces édifices.
Beaucoup de ces plaintes sont malavisés. Les abris
ont beaucoup d’importance historique, ils
appartiennent à la mémoire communale de notre ville, ils font partie de
l’identité de notre communauté.
Ils ne sont certainement pas laid – ils sont
parfaitement proportionnés, ils ont une forme organique. Ils
évoquent à la fois les humbles cabanes d’autrefois, les grottes protectrices de
la préhistoire et la moderne
chapelle célèbre de Le Corbusier.
Ils constituent que l’on appelle « petit
patrimoine » ou « patrimoine vernaculaire », à savoir des objets
dans la vie de tous les jours.
Les abribus historiques doivent être protégés et
préservés pour les générations futures. Même s’ils
doivent être remplacés, ils peuvent être réutilisés, peut-être aux cours de récréation.
Certains d’entre eux doivent être restaurés et
exhibés aux musées.
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Devoir : faites des
suggestions de recherche pour les chercheurs et les inventeurs dans le domaine
des
transports
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L’Australie continentale
doit être connectée à Tasmanie avec un pont maritime à travers le détroit de
Bass.
Ce projet relierait l’état le plus petit et le moins industrialisé de la nation
au principale corridor économique
du pays, à savoir l’axe Brisbane-Sydney-Canberra-Melbourne, ou plus de la moitié
de la population réside.
Ce serait un projet
immense. Les chercheurs, les inventeurs et les ingénieurs doivent élaborer une
multitude de nouveaux technologies et nouvelle idées. Le pont aura besoin de
matériaux améliorés, très
durables mais pas trop chères à produire et assez rapide à assembler. La
construction donnerais emploi à
milliers de travailleurs et assisterai le développement économique, sociétal et
technologique de notre pays.
L’ile de Tasmanie a été
liée au continent jusqu'à la fin de la dernière période glaciaire il y a 10,000
ans.
L’isthme a été couvert par l’élévation du niveau de la mer lorsque la plupart
de la glace qui couvrait la
surface de la terre a fondu.
Il y a déjà quelques ponts
transocéaniques super-longs. Le plus long au moment est le pont de la baie
de Hangzhou en Chine, mesurant 36 km de longueur. Il était ouvert à la
circulation en 2008, reliant
Shanghai et Ningbo, les deux plus grandes zones portuaires de Chine. Il
compte deux fois trois voies routières.
La plupart du pont est peut-être
20 mètres au-dessus du niveau de l’eau, avec deux arches principales
qui permettent le passage des grands bateaux.
Le détroit de Bass a des conditions similaires, la même profondeur de l’eau –
environ 50 m - et des
conditions météorologiques semblables à la baie de Hangzhou. La principale différence
est la masse
d’eau à être traversée ; notre détroit est beaucoup plus grand. La
distance entre le continent et la
Tasmanie est 240 km, avec des grandes îles entre eux. Le pont doit passer
plusieurs de ces iles, un fait
qui simplifie le problème ; il y aurait plusieurs ponts plus courts au
lieu d’un méga-pont.
Il y a eu beaucoup
d’expérience dans cette dernière décennie, particulièrement en Chine, avec la
construction des méga-ponts. De plus, les technologies utilisées avec les
plateformes pétrolières, dont
il y a un grand nombre dans le détroit, a résulté a un savoir-faire
avancé. Si nous ajoutons les
compétences de gestion, l’ingéniosité et la recherche scientifique
bien-organisée de l’Australie, peut-être
la Tasmanie ne sera pas au but de la terre pour longtemps.
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Devoir : utilisez
le temps passé
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M et Mme Lapin étaient
français et fiers de l’être.
Ils vivaient dans un
parc de Paris.
Ils aimaient manger des
carottes françaises.
Toute sa vie adulte, M
Lapin était fonctionnaire au Ministère des Légumes, Division Carotte.
On pourrait dire que la carotte était sa vie.
Un jour, il était en
train de lire La Carotte Hebdo quand son attention fut attirée par l’éditorial.
L’article était sur le
développement de la culture de la carotte en Belgique et il s'est conclu en
déclarant
que la qualité de la carotte belge avait surpassée celle de la carotte
française.
M Lapin s'est évanoui et
quand il a repris conscience, il a décidé à déménager à Bruxelles.
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Rêves dans les fers Tragi-comédie en 3 actes
Devoir : illustrez la citation suivante de Rousseau dans une histoire :
« L’homme est né libre, et partout il est dans les fers.»
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C’est un devoir assez difficile.
La citation du philosophe ne semble pas être vraie. Comment l’homme
est-il né libre ? Il n’est pas capable
de parler, de marcher, de penser ou encore de manger par lui-même lorsqu’il est
né – une créature
exigeante, bête et inutile.
Je pense que c'est l’inverse : un homme est né esclave mais il devient plus et
pus libre au cours de sa vie.
J’ai décidé d’écrire une petite pièce de théâtre de l’absurde, comme
celles d’Ionesco ou de Beckett.
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Acte 1
Un matin, au cœur de Paris, dans un hôpital de maternité chic.
Jacques, médecin, 30 ans
: Bonjour Maude.
Maude, infirmière, 40
ans : Bonjour Jacques.
Jacques : J’espère qu’il
n’y aura pas de jumeaux qui vont naître aujourd’hui. Deux fois le travail,
même salaire.
Maude : Je pense qu'on
aura six ou sept naissances aujourd’hui.
Jacques : Donc 6 carafes
de vin suffiront. Et une bouteille de cognac, bien sûr.
Maude : On en a sûrement
besoin dans ce boulot.
Jacques : Je déteste mon
métier. Je voulais devenir ramoneur lorsque j’étais jeune.
Maude : Moi, aussi. Air
frais, bonne vue, loin de tous les soucis.
Ils dansent en chantant :
Oh, quel bonheur,
D’être ramoneur,
Grimper sur les toits
Est mon vrai choix.
Jacques : Six ou sept
naissances, vous dites ? Ils ne s’arrêtent jamais. Quelque philosophe sot a
dit que nous sommes nés
libres. Quelle blague !
Les limaces sont plus
libres, ils sont indépendantes des la naissance.
Maude : Et les
nourrissons puent tellement, ils sont si laids !
Plus tard, à la fin de la journée.
Jacques : Bon, c’était
le dernier. Un garçon, pas si moche que les autres. Bonne chance petit
môme.
Ivre, il s'évanouit et roule sous la table.
Maude, a l’audience :
Les parents veulent nommer l’enfant après Jacques, comme un signe de
remerciement.
Elle finit son cognac. Elle se renverse aussi et elle roule sous la
table.
En chœur les nouveau-nés de la chambre voisine entonnent :
Bleu comme couleur
Né dans la douleur
Ni muscles ni dents
Et incontinents.
Un penseur estimé
Souvent imprimé
Il a mis dans son livre
Que nous sommes nés
libres !
Cher savant réputé
A priori
Cette théorie
Est facile à réfuter !
On nous remplit la
bouche
Et nous salissons les
couches
Jour ou nuit
C'est l'ennui.
Peu à peu, on entend des ronflements partout.
Une voix faible de bébé :
Quand je serai grand je
veux être ramoneur !
Acte 2
15 ans plus tard. 7eme arrondissement, Paris, appartement luxueux.
Jacques, lycéen, 15 ans, dîne en compagnie de ses parents.
Jacques : Je veux être
ramoneur.
Père : Jamais. Assez de
rêves sots.
Mère : Jamais, jamais.
Il faut que tu deviennes médecin.
Jacques danse en chantant :
Ramonage le jour, poésie
le soir
Rien à manger, absinthe
à boire
La belle vie de bohème
Va inspirer mes poèmes
Comme écrivain
Je serai divin.
Père danse en chantant :
Médecin ou avocat
Comme ta mère et moi.
Toutes les nuits de la
bonne champagne
Une grande maison a la
campagne
A Cannes un bateau à
voile
Ici, les murs couverts
de toiles.
Mère danse en chantant :
Cesse de rêver,
réveille-toi
Tu dois faire comme ton
père et moi
Des tas d’argent à la banque
Seul un château qui nous
manque.
Chien, de son lit (style Louis XIV) :
Tout de suite
Je veux de la truite
Bien cuit
Ou je fais pipi
Sur le tapis !
Mère et père danse en chantant :
Notre fils adorable
Si tu es raisonnable
Nous t’achèterons
Une
voiture décapotable.
Jacques chante :
D’accord !
Je serai ravi
De suivre votre avis
Si vous pouvez
Ajouter
Une semaine de vacances
Au Ritz
A Biarritz.
A l’audience :
Je ne serai pas le
nouveau Pagnol
Mais j’aurai mon propre
bagnole.
A cet instant, comme coïncidence, un ramoneur tombe du toit. *
* Idée de la femme de
l'auteur.
Il chante du trottoir :
Il serait très bien
D’être chirurgien
Ma mère m’a dit tant de
fois
Que la médecine est un
meilleur choix.
Acte 3
Encore 15 ans plus tard. Même hôpital de maternité comme dans le 1ere
acte.
Jacques, médecin, 30 ans
: Bonjour Cecile.
Cecile, infirmière, 40
ans : Bonjour Jacques.
Jacques : J’espère qu’il
n’y aura pas…. Etc. etc.
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Devoir : écrivez une autobiographie courte
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En 1968, il y avait des manifestations violentes à Paris, mais le petit
garçon les avait ignorés. Il vivait
beaucoup plus loin à l’est, à l’un des carrefours de l’histoire.
L’occupation de la Tchécoslovaquie par les troupes russes était en cours
et il pouvait entendre leurs
chars la nuit.
Il passait l’été chez ses grands-parents, dans leur village qui se
situait à côté du fleuve de Danube.
Un jour son cousin Jules et lui nageaient dans la rivière puis ils ont
été ramenés par les gardes-frontière.
Son oncle qui vivait avec les grands-parents avait un problème
existentiel. Il avait passé du temps à
l’hôpital pendant quelques mois et après une des infirmières était enceinte.
Quel scandale !
L’enfant aimait beaucoup son oncle. Il était projectionniste et le
champion d’échecs de la région.
Il faisait de l’archéologie comme passe-temps, il pouvait donc parler pendant
des heures sur la Rome
antique qui avait au un grand camp militaire à l'endroit du village.
Son grand-père était jardinier, il avait un vignoble et un verger. Il
travaillait beaucoup et il était toujours
de bonne humeur. Grand-mère aussi travaillait beaucoup autour de la maison,
avec la cuisine et les
animaux. Elle était assez grasse et le grand-père était très mince. Ils avaient
un bon mariage.
Les nuits, ils écoutaient à la radio, aux feuilletons radiophoniques,
aux émissions en directe des pièces
de théâtre et aux adaptations de romans. La grand-mère faisait des mots
croisés. Il l’adorait, ils étaient
les meilleurs amis.
Plus tard quand la nuit tombait, le petit garçon voyait les milliards
d'étoiles à travers la fenêtre et il
entendait la vielle horloge.
Le garçon du voisin avait une cousine qui les rendait visite. Elle avait
son âge et elle était très belle.
Il en tombé amoureux. Heureusement ou peut-être malheureusement, elle n’en
savait rien, elle était
polonaise et ils ne pouvaient pas se parler.
Gabrielle qui était dans la même classe que le garçon, était sa petite
amie et elle lui avait promis qu’ils se
marieraient quand ils seraient grands.
Il était amoureux de deux filles blondes ! La vie était belle, pourtant
compliquée.
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Correspondance
avec le Président de la République
Devoir :
importer une nouvelle fête en France. Vous êtes chargé par la ville de Paris ou
par une région
de France d’organiser une fête originale importée d’un pays étranger (une fête
de votre pays ou d’un
pays que vous connaissez).
***************************************
Cher M. le Président,
Je suis australien et je
fais un cours de français pour débutants.
Le devoir de la semaine
dernière était de proposer un nouveau festival pour la France.
Apres ma présentation, mon
professeur m'a dit que je devrais la proposer aux fonctionnaires français.
Je vais donc proposer au plus haut fonctionnaire de la nation. Pourquoi
pas ? La voici donc, qui sait,
peut-être elle pourrait devenir une nouvelle tradition ? Imaginez des
dizaines de milliers de chiens à la
marche, montant à Montmartre...
Pour le devoir, j'ai fait
une affiche ainsi, avec le Sacre Cœur, et mon chien, et certains textes tels
que
"Nouvelle fête, récemment importe d'Australie", "Droit
d’entrée : 10 euros pour les humaines, gratuit pour
les chiens. Tout l'argent va à la Société protectrice des animaux ".
S'il vous plait trouvez la
présentation à la fin de ce courriel. Il serait si bon de recevoir une réponse,
dont
je pourrais montrer dans la classe et devenir un héros instantané...
Merci Beaucoup,
Cordialement,
M. XXXX YYYY, Canberra,
Australie
Chaque année en mai, dans
beaucoup de villes australiennes, il y a un événement appelé “Marche de
million des pattes”. Des milliers de propriétaires promenaient leurs
chiens. A Canberra, l’événement a
lieu autour du lac.
Il y a un droit d’entrée
et on peut acheter des marchandises et tout l’argent va à la RSPCA, qui est une
organisation australienne de protection des animaux.
Je pense que la France
doit avoir une fête annuelle similaire.
A Paris, je propose une
promenade à travers Montmartre, partant Place Pigalle puis montant a Sacre
Cœur, puis redescendant par une autre, longue route.
Les Parisiens vont adorer
ce nouveau festival, parce qu’ils aiment les chiens, et aussi, à Montmartre il
est facile de s’arrêter pour quelques minutes et avoir un verre et un flirt.
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Réponse :
SCP/CdO/E065338
Cher Monsieur,
Le Président de la République française a bien reçu votre message et m'a confié
le soin de vous répondre.
Soyez assuré de toute l’attention portée à votre démarche et à votre
suggestion.
Bien cordialement.
Le Chef de Cabinet Guillaume LAMBERT
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Devoir : donnez la recette d’un plat que vous aimez cuisiner en utilisant
des verbes à l’infinitif.
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Prendre une boite de soupe Campbell, n’importe quelle saveur. Prendre aussi
une boite de petits pois
ou de maïs. Combiner les deux et faire bouillir le mélange. Faire cuire 200
grammes de pâtes. Apres la
cuisson, mélanger-les avec la soupe ; le diner est prêt. Servir avec du
vin argentin, $9 la bouteille.
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Devoir :
écrivez une histoire inattendue
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Voici
mon histoire inattendue. Sa fin est même aussi incroyable qu'étonnante.
L’autre
jour, je marchais à mon travail en faisant dans ma tête la conjugaison du verbe
« recevoir », au
conditionnel passé, quand un vaisseau spatial à deux places a atterri à côté de
moi.
Et
qui saute du vaisseau, si ce n’est pas mon chien Yody, qui a quitté ce monde il
y a des années !
Elle : Salut, papa ! Tu as pris du poids !
Moi : Tes premiers mots, petite méchante ! Ça va, alors ?
Elle : Très bien, on profite du paradis. La nourriture est
excellente ! Tu vas bien ? Et maman ?
Moi : Oui, oui. Nous allons bien. Maman, elle achète encore
trop de chaussures. Mais tu nous manques.
La mort, c’est impossible à comprendre.
Elle : Vous me manque aussi. Je vous regards d’en haut. Merci
pour le joli tatouage, le dessin me
ressemble tellement !
Moi : Comment est le paradis ?
Elle : Tu veux le voir ?
Elle
tire de sa poche un téléphone portable, tout en or et en diamant.
Elle (au téléphone) : Coucou, Jésus, puis-je parler à ton père
?
Ah, bon. Salut Dieu. Veux-tu faire ranger les cieux un peu, je vais montrer
l’endroit à mon papa.
Nous
décollons. Pendant une heure, elle me fait faire le tour du paradis. Pas mal ;
la langue officielle
est le français, le café vient de l’Italie, le vin de l’Australie. Il y a
beaucoup de cinémas et de libraires, et
bien sûr, on a le temps sans fin pour regarder des films et lire des livres.
Yody est un bon guide, elle
connaît tout le monde.
Puis,
nous devons nous dire au revoir.
En
retournant sur terre, je recommence à marcher et à conjuguer.
Et
voilà, la vraie surprise, la chose la plus inattendue !
Je peux conjuguer le verbe sans faute !
Yody
Aquí está mi historia inesperada. Su fin es tan increíble como sorprendente.
El otro día estaba caminando a mi trabajo mientras que estaba intentando la
conjugación del verbo
"tener" en el condicional perfecto en mi cabeza, cuando una nave
espacial de 2 plazas aterrizó acerca
de mí.
! Y saltando de la nave, quien fue si no mi perrita Yody, que dejó este mundo
hace unos años!
Ella: ¡Hola, papá! ¡Tú ha ganado
peso!
Yo: ¡Tus primeras palabras, pequeño
galopín! Bueno, ¿Y cómo te va?
Ella: Bueno, disfruto del paraíso.
¡La comida es excelente! ¿Estás bien? ¿Y mamá?
Yo: Sí, sí. Estamos bien. Mamá
todavía compra demasiados zapatos. Pero te echamos de menos. La
muerte es imposible de comprender.
Ella: Yo también os echo de menos.
Os miro desde arriba. Gracias por el buen tatuaje, ¡el dibujo me
parece tanto!
Yo: ¿Qué es el cielo?
Ella: ¿Quieres verlo?
Ella saca de su bolsillo un teléfono móvil, en oro y diamante.
Ella (al teléfono): Hola, Jesús,
¿puedo hablar con tu padre? Ah bueno. Hola Dios. ¿Quieres ordenar el
cielo un poco? Voy a mostrarlo a mi papá.
Nos vamos. Durante una hora ella me hace ir alrededor del paraíso. No está mal;
el idioma oficial es el
español, el café viene de México, el vino es australiano. Hay una gran cantidad
de cines y librerías, y
por supuesto, hay tiempo sin fin para ver películas y leer libros. Yody es una
buena guía, ella conoce a
todo el mundo.
Entonces, tenemos que decir adiós.
Volviendo a la tierra, empiezo a caminar y conjugar.
¡Y aquí es la verdadera sorpresa, la más inesperada! Puedo conjugar el verbo
¡sin errores!
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